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Chute de cheveux saisonnière : pourquoi et comment y faire face ?

La chute de cheveux est un phénomène courant qui peut survenir à différents moments de la vie. Toutefois, il existe une forme particulière de perte capillaire : la chute de cheveux saisonnière. Ce phénomène naturel, souvent sous-estimé, concerne aussi bien les hommes que les femmes, et se manifeste principalement lors des changements de saison, au printemps et en automne.

Comprendre ses causes, ses mécanismes et ses symptômes permet de mieux la gérer et d’adopter les bons gestes. Dans cet article, nous vous expliquons pourquoi vos cheveux tombent plus à certaines périodes de l’année et quelles solutions existent pour préserver une chevelure forte et saine, même en cas de chute réactionnelle.


Comprendre la chute de cheveux saisonnière

Qu’est-ce que la chute de cheveux saisonnière ?

La chute saisonnière est une perte de cheveux temporaire, provoquée par des variations biologiques et environnementales liées aux saisons. Elle survient généralement deux fois par an : en automne (septembre à novembre) et au printemps (mars à mai), et touche un grand nombre de personnes sans distinction d’âge ou de sexe.

Ce type de perte est souvent plus marqué que d’habitude mais reste transitoire. Elle est liée au cycle naturel du cheveu, qui se compose de trois phases :

  • Phase anagène (croissance),
  • Phase catagène (transition),
  • Phase télogène (repos et chute).

Lors d’une chute de cheveux saisonnière, un nombre plus important de cheveux passe en phase télogène, entraînant une perte accrue, connue sous le nom d’effluvium télogène. Il est essentiel de ne pas la confondre avec des formes plus graves comme l’alopécie androgénétique (calvitie progressive).

touffe de cheveux

À quelles périodes se manifeste-t-elle ?

La perte de cheveux saisonnière intervient le plus souvent lors des changements de température et de luminosité :

  • Au printemps, après les agressions hivernales (froid, fatigue, carences),
  • En automne, après l’exposition estivale au soleil, à la mer ou au chlore, et les variations de lumière.

Ces périodes d’adaptation physiologique déclenchent des modifications hormonales et métaboliques qui impactent la santé du cuir chevelu.

En savoir plus

 


Les causes principales de la chute saisonnière

Influence des changements climatiques

Les conditions extérieures influent directement sur le cuir chevelu :

 

  • Températures extrêmes,
  • Baisse de lumière naturelle,
  • Humidité variable.

 

Ces éléments perturbent la production de kératine, affaiblissent la fibre capillaire et ralentissent la croissance des cheveux. Le stress environnemental entraîne ainsi une mise au repos prématurée des follicules.

Rôle du cycle capillaire

En temps normal, 85 à 90 % des cheveux sont en phase anagène. Lors d’une perturbation saisonnière, un signal physiologique entraîne une entrée massive en phase télogène, d’où une chute de cheveux visible quelques semaines plus tard.

Ce mécanisme naturel est réversible, mais peut être accentué si d’autres facteurs, comme le stress ou une mauvaise hygiène de vie, entrent en jeu.

image cheveux keratine

Variations hormonales et chute de cheveux

Les hormones saisonnières jouent également un rôle. Les fluctuations de mélatonine, de cortisol ou de vitamine D, influencées par la lumière, modifient la régénération cellulaire et la vascularisation du cuir chevelu. Ces dérèglements peuvent retarder la repousse ou fragiliser les bulbes.

Stress saisonnier : un facteur aggravant

Les transitions saisonnières peuvent déséquilibrer le rythme de vie : fatigue, manque de sommeil, baisse de moral. Ce stress psychologique a un impact direct sur la chute capillaire, en modifiant la microcirculation au niveau du cuir chevelu et en perturbant le cycle pilaire.

Alimentation et carences fréquentes

Une carence en nutriments essentiels (fer, zinc, vitamines A, B, D, E) est fréquente au moment des transitions saisonnières. Or, les cheveux sont composés à 95 % de kératine, une protéine qui nécessite des acides aminés, des minéraux et des vitamines pour se régénérer.

Adopter une alimentation équilibrée ou recourir à des compléments alimentaires ciblés, sous avis médical, peut aider à prévenir une chute excessive.


Symptômes et conséquences de la chute de cheveux saisonnière

Comment la reconnaître ?

La chute de cheveux saisonnière se manifeste par :

 

  • Une perte diffuse et homogène sur l’ensemble du cuir chevelu,
  • Des cheveux qui tombent davantage au brossage, sous la douche ou sur l’oreiller,
  • Une chevelure moins dense temporairement, mais sans zone dégarnie nette.

 

La durée moyenne est de quelques semaines à trois mois.

cuir chevelu racine

Effets visibles sur le cuir chevelu

La zone capillaire peut sembler plus sèche, présenter des démangeaisons légères ou des tiraillements. Ces signes sont souvent passagers, mais méritent une attention particulière pour éviter qu’ils ne s’aggravent.

Sur le plan émotionnel, une chute de cheveux, même passagère, peut affecter la confiance en soi et générer de l’anxiété.

Quand faut-il consulter ?

Certains signes doivent alerter :

  • Chute persistante au-delà de trois mois,
  • Apparition de zones dégarnies,
  • Cuir chevelu irrité, douloureux ou avec croûtes,
  • Antécédents familiaux d’alopécie ou troubles hormonaux.

Dans ces cas, il est essentiel de consulter un dermatologue ou un professionnel capillaire.

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Prévenir et traiter la chute de cheveux saisonnière

Les bons gestes à adopter

  • Utilisez des shampoings doux et des soins enrichis en vitamines, kératine ou extraits végétaux pour renforcer et protéger la fibre capillaire.
  • Évitez les sources de chaleur excessives (lisseurs, brushing) qui fragilisent les cheveux sur le long terme.
  • Limitez les coiffures trop serrées (chignons, tresses, queues de cheval), qui peuvent créer une tension néfaste sur la zone capillaire.

Nutrition, hydratation et soins internes

  • Privilégiez une alimentation riche en fer, zinc, protéines végétales, acides gras essentiels et antioxydants : ces nutriments soutiennent la santé capillaire au quotidien.
  • Pensez à boire au moins 1,5 L d’eau par jour : une bonne hydratation favorise un cuir chevelu sain et une meilleure pousse.

Apaiser le stress pour préserver le cycle capillaire

  • Intégrez des activités relaxantes comme la marche, le yoga ou la méditation dans votre routine.
  • Adoptez des horaires de sommeil réguliers pour permettre à votre corps (et vos cheveux) de se régénérer.
  • Testez des techniques de respiration ou de sophrologie pour apaiser les tensions et limiter l’impact du stress.
Manon respiration plage yeux clos

Solutions naturelles et traitements

  • Les lotions stimulantes, huiles essentielles (romarin, cèdre, lavande) ou massages du cuir chevelu peuvent améliorer la microcirculation et favoriser la pousse.

    En cas de chute importante, des compléments alimentaires, sérums ou soins topiques peuvent être envisagés, sur recommandation d’un professionnel de santé.

     

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La chute de cheveux saisonnière est un phénomène naturel et temporaire, provoqué par les changements de saison, les variations hormonales et les carences nutritionnelles. Si elle peut être impressionnante, elle est le plus souvent bénigne.

En adoptant une routine capillaire adaptée, en renforçant son hygiène de vie, et en restant attentif aux signes d’alerte, il est possible de préserver la santé de sa chevelure tout au long de l’année. Et si la chute devient persistante, n’hésitez pas à consulter un professionnel pour bénéficier d’un diagnostic capillaire personnalisé. Contactez-nous dès à présent !

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